Chaque individu qui occupe une fonction professionnelle a besoin d’avoir des compétences spécifiques. Ainsi, chaque travailleur doit avoir des connaissances et des compétences spécifiques pour assurer pleinement l’exécution de son contrat de travail.

Parmi ces compétences, et au-delà des compétences techniques, les compétences socio-émotionnelles constituent la clé de voûte de l’employabilité des travailleurs d’aujourd’hui et de demain.

En effet, avoir des compétences sociales et émotionnelles c’est être capable d’agir de la manière la plus adéquate en fonction des contextes, des individus et des problèmes. Ces compétences sont ainsi essentielles à l’interaction, l’adaptation et l’intégration dans le travail. Par exemple, elles permettent aux individus de travailler en équipe, de se motiver quand il y a des difficultés, de résoudre des conflits interpersonnels et de s’adapter à un haut niveau de stress.

Selon une recherche de la World Economic Forum, basée sur l’analyse de 213 enquêtes relatives aux sources d’apprentissage socio-émotionnel, une dizaine de compétences-clés se démarquent pour expliquer les ressorts de la réussite professionnelle et relationnelle des individus en entreprise. Toujours selon cette recherche, ces compétences s’enracinent dans 2 grands types de composantes : une composante relative à des compétences (savoir-faire de l’ordre de l’acquis) et une composante relative à la personnalité (savoir-être de l’ordre de l’inné).

Regardons de plus près les éléments constitutifs de la composante relative aux compétences. On trouve 5 grands sources d’apprentissage de compétences socio-émotionnelles : la résolution de problème, l’esprit critique, la communication interpersonnelle et la collaboration. Toutes ces sources relèvent du domaine de l’acquis. Elles peuvent ainsi se faire par l’expérience dans le cadre d’une démarche volontaire structurée autour d’outils multiples et variées : travail sur la concentration, sur l’écoute active, sur la communication non violente, le feed-back, etc.

Parallèlement, on trouve d’autres sources d’apprentissage socio-émotionnel dans les éléments constitutifs de la personnalité humaine. Selon cette étude de la World Economic Forum, on recense 6 sources d’apprentissage de compétences socio-émotionnelles : curiosité, conscience sociale et culturelle, adaptabilité, initiative, persistance et leadership. Toutes ces sources relèvent de l’inné.Elles peuvent ainsi se cultiver si et seulement si chaque individu consent à orienter ses actions vers un fort degré de réflexivité sur soi et de développement personnel.

Afin d’explorer et de développer ces compétences socio-émotionnelles dans le champ professionnel, des outils existent au sein des entreprises. Les services des RH sensibilisés à cette thématique vont utiliser des outils comme la formation, la prairagogie (apprentissage entre pairs), le codéveloppement ou encore le coaching professionnel pour cultiver et déployer grandeur nature ces sources et en faire des ressources à disposition de l’entreprise. Ainsi, cultiver ces sources d’apprentissages socio-émotionnelles, c’est entrer dans une démarche d’efficacité relationnelle, de développement du leadership et ancrer une culture de la QVT grandeur nature.

Pour aller plus loin : Ouvrage sur « Les compétences émotionnelles », D. NELIS, Dunod, 2014

 

 

 

 

 

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