Pourquoi manager la conduite du changement ?
Face à un contexte d’optimisation économique et technologique en constante évolution, les organisations du travail sont amenées à se professionnaliser tant sur la gestion des projets que sur les transformations induites par ces projets. Ainsi, la conduite du changement est une technique de gestion que tout manager devrait savoir mobiliser.
C’est quoi le changement ?
Un changement, c’est une mise en mouvement, un processus de passage d’un état A vers un état B. Ce processus s’opère en réponse à des modifications de l’environnement, à la fois sur les organisations et sur les individus qui les composent. Pour que ce changement ait lieu, il faut que les individus concernés voient dans le résultat escompté une amélioration significative. Autrement dit, chaque individu devra faire un effort d’adaptation afin d’enclencher une dynamique commune et collective.
Le changement peut faire peur, souvent on préfère rester sur quelque chose qu’on connait, sur nos habitudes, nos routines. Pourtant si ce changement est nécessaire, il va falloir faire un travail d’accompagnement visant à faire adhérer les personnes concernées.
Quels sont les différents niveaux du changement dans une organisation de travail ?
La conduite de changement n’est pas uniquement une question de communication et de formation ; c’est surtout une démarche à l’occasion de laquelle le management va rompre un fonctionnement en agissant sur un ou plusieurs de ces 7 éléments :
- Les pratiques (Manières de travailler)
- Les conditions de travail (L’environnement matériel)
- Les outils utilisés (Procédures)
- L’organisation du travail (Distribution des pouvoirs et délimitation des fonctions)
- Le métier (Savoir-faire et compétences des employés)
- La stratégie employée (Les buts communs et envisagés)
- La culture de l’entreprise (Valeurs de l’entreprise)
Comme on peut le voir sur le schéma, ces 7 niveaux peuvent être organisés en deux axes :
- l’axe de leurs caractéristiques plutôt individuelles ou plutôt collectives ;
- l’axe inhérent au temps nécessaire à leur transformation.
Ainsi donc,était-il nécessaire de le rappeler, plus un projet tend à agir sur une dimension collective, plus la notion de temps doit être appréhendée et managée à sa juste valeur afin de garantir sa réussite.